Fiat 500 L (1968-1972). Le luxe dans les détails

Qui a dit que la jungle urbaine est désormais réservée aux SUV et autres voitures branchées ? Cette magnifique Fiat 500 L, rencontrée nuitamment dans le 8e arrondissement de la capitale, prouve joliment le contraire. Un zeste de Dolce Vita colorée dans l’obscurité parisienne.

La Fiat 500, tout un symbole ! Lancée en 1957, la « Nuova 500 » a eu droit à une carrière particulièrement longue puisqu’elle n’a quitté le catalogue de la firme de Turin qu’en 1975, après s’être écoulée à 4 250 000 exemplaires.

Parmi les différentes versions qui ont jalonné son existence, la « L » (Luxe) est probablement l’une des plus intéressantes. Présentée en août 1968, cette déclinaison huppée de la mini citadine italienne est basée sur la moderne 500 F commercialisée à partir de 1965 et dont chacun s’accordait à dire qu’il s’agissait de la 500 arrivée à maturité. La Fiat 500 L hérite donc de son bicylindre en ligne de 499 cm3 développant 18 ch (0,5 ch de plus que la 500 D). Ce qui fait son attrait et justifiait à l’époque son tarif majoré de près de 10 % par rapport à la F, ce sont de petits détails qui font toute la différence.

À l’extérieur, les pare-chocs avant et arrière sont doublés d’une barre chromée qui lui fait tout juste franchir la barre des 3 m en longueur. La calandre arbore le tout nouveau logo Fiat et le capot arrière adopte un monogramme « Fiat 500 » en forme de losange. Les joints de pare-brise, de lunette arrière ainsi que les gouttières, sont doublés d’un jonc en plastique chromé. Un détail absent sur cet exemplaire qui a vraisemblablement été repeint, mais qui possède encore les enjoliveurs de roues chromés propres à la L, qui proposait aussi des pneus à carcasse radiale de série.

À l’intérieur, la planche de bord se pare d’un revêtement en plastique noir anti-reflet tandis que l’instrumentation progresse avec le cadran de vitesse rectangulaire de la Fiat 850 et un indicateur de niveau de carburant. Et ce n’est pas tout, car la 500 L se dote d’un nouveau volant à deux branches métalliques au dessin plus dynamique, d’une console centrale pour accueillir les pièces de monnaie et autres petits objets et d’un revêtement de contre-portes en simili cuir, identique à celui des sièges qui sont inclinables et basculants à l’avant.

Tous ces détails lui ont valu un franc succès commercial et en font aujourd’hui un must have pour ceux qui souhaitent rouler dans une version chic de l’une des voitures de collection les plus emblématiques en Europe.

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