🟨 Renault Megane RS Ultime. Dernière Renault Sport de l’histoire

Renault Sport tire sa révérence avec la Megane RS Ultime, une série limitée de la compacte sportive qui a largement contribué à la renommée du blason de la division sportive de la marque au Losange. Focus déjà nostalgique sur le dernier modèle affûté de l’histoire de Renault Sport.

La branche Renault Sport s’éteint au profit d’Alpine. Elle laisse derrière elle de nombreux modèles qui ont souvent joué le rôle de maître étalon dans leur catégorie, Clio et Megane RS en tête. La Megane RS Ultime clot ce chapitre de l’histoire de la marque de manière quelque peu timide avec une singularité modérée.

Megane RS Ultime : entre constance et exclusivité

Cette ultime déclinaison sportive de la Megane badgée Renault Sport cultive une certaine forme de paradoxe. Car d’un côté, son look, sa rareté et le fait qu’elle soit produite en série limitée en font une auto exclusive. De l’autre, elle reste techniquement fidèle à la version Trophy dont elle s’inspire, sans oser la moindre extravagance.

Côté technique, cette Megane RS Ultime joue clairement la carte de la constance, au point que ceux qui espéraient une déclinaison inédite sur le plan mécanique ont été quelque peu déçus par ses caractéristiques, entièrement empruntées à la Trophy.

Aucune perte de poids n’est malheureusement à mettre à l’actif de cette RS Ultime. Le 4 cylindres 1.8 turbo développant 300 ch et 420 Nm de couple est reconduit tout comme la boîte de vitesses automatique à double embrayage et six rapports EDC. Les roues arrières directrices sont aussi conservées alors que la radicale version Trophy-R les avaient abandonnées pour gagner quelques précieux kilos sur la balance.

L’intérieur est lui aussi fidèle à celui de la feu Trophy qu’elle remplace au catalogue. Les sièges baquets Recaro recouverts d’Alcantara, la planche de bord, l’instrumentation numérique de 10 pouces, ainsi que l’écran tactile central de 9,3 pouces sont eux aussi repris.

Ce qui distingue cette Megane RS Ultime au niveau de l’habitacle, c’est la fameuse plaque numérotée trônant au niveau de la console centrale, signée par Laurent Hugon, pilote essayeur et metteur au point Renault Sport.

Cette version Ultime se veut néanmoins exclusive car il s’agit de la dernière Renault Sport, fabriquée de surcroît à seulement 1976 exemplaires en hommage à la date de création du département RS. Également car elle se distingue par une livrée spécifique. À ce titre, elle reçoit sur son capot un motif en double losange que l’on retrouve également sur le toit, les ailes et les portes avant, des jantes noires 19’’ Fuji Light Trophy, ainsi que des touches noir brillant sur les coques de rétroviseurs, les logos, la calandre, le diffuseur et la lame F1.

Une ultime RS chère mais suréquipée

La Megane RS Ultime s’affiche au prix d’appel de 53 450 €. Un tarif corsé pour cette dernière représentante du dynamisme version Renault Sport. Mais le surcoût de 3 800 € par rapport à la version Trophy est compensé par les équipements de cette série limitée Ultime.

Car les jantes Trophy Fuji Light chaussées de pneus semi-slicks Bridgestone Potenza S007 développés pour la Trophy-R et les sièges baquets Recaro sont ici de série alors qu’ils étaient respectivement facturés en option sur la Trophy à hauteur de 2 000 € et 1 900 €. Il en est de même du régulateur de vitesse adaptatif et de la télémétrie embarquée RS Monitor qui impliquaient de débourser 300 et 250 € en plus du prix de base de la Trophy alors qu’ils équipent d’office cette version Ultime.

Bien dotée, cette version Ultime réduit donc drastiquement la liste des options puisque seuls le toit ouvrant électrique panoramique (900 €) , une housse de protection spécifique (650 €) et trois coloris demandent un supplément.

Si le Noir Étoilé n’engendre aucun surcoût, le Blanc Nacré demande une rallonge de 850 €, tandis que les Jaune Sirius et Orange Tonic sont facturés 2 000 €.

La Megane RS Ultime est d’ores et déjà disponible à la commande. Et il vaudrait mieux ne pas trop tergiverser si elle vous intéresse. Car avec son rapport prix/équipement favorable et son exclusivité historique, les 1976 exemplaires de ce futur collector devraient rapidement trouver preneurs malgré une fiscalité écologique particulièrement pénalisante pour ce type d’autos désormais en voie de disparition. Il faudra en effet compter sur un malus compris entre 14 881 € et 16 149 € selon l’équipement choisi. De quoi titiller ou même dépasser 70 000 € au total suivant la configuration !

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