
Abarth présente la dernière mouture de la 500, seul modèle de la marque au scorpion depuis l’arrêt de la production de la regrettée 124 Spider. Et comme son nom l’indique, l’Abarth 500e adopte une motorisation 100 % électrique. Une vraie révolution pour le constructeur italien dont le succès a jusqu’à présent reposé sur de vrombissantes réalisations thermiques.
Très attendue, la petite Abarth 500e fait son entrée au catalogue de la firme turinoise. Son look est subtilement modernisé grâce à de nouveaux boucliers, des jupes latérales et un diffuseur arrière inédits. Mais le vrai changement est ailleurs…
Une puissance en berne mais des reprises améliorées
Pour cette première version électrique de la micro sportive, Abarth a davantage misé sur l’efficacité que sur la puissance avec un bloc motopropulseur développant « seulement » 154 ch (113 kW) et 235 Nm de couple. Un gain de 36 ch (26 kW) et 5 Nm par rapport à la plus musclée des Fiat 500e. Cela peut paraître décevant comparé à l’actuelle Abarth 695 affichant 180 ch (et même 190 ch en version Biposto) pour un poids de 1044 kg, soit près de 300 kg de moins que l’Abarth 500e (1320 kg).

Oui, mais ces chiffres bruts ne font pas tout. Car si l’Abarth 500e abat le 0 à 100 km/h en 7 s soit 0,3 s de plus que la 695, cette nouvelle version électrique prend sa revanche en reprise puisqu’elle réclamerait près d’une seconde de moins que son homologue thermique pour passer de 40 à 60 km/h et de 60 à 100 km/h. Abarth annonce également une efficacité globale accrue en se targuant d’un chrono amélioré d’une seconde sur le circuit Alfa Romeo de Balocco. La recette ? Une puissance et un couple disponibles immédiatement et tout le temps, conjugués à une répartition idéale des masses en jouant notamment sur l’emplacement de la batterie.
Recharge rapide mais autonomie inconnue
L’autonomie de la batterie de 42 kWh (37,3 kWh utiles) est pour l’heure inconnue à l’image de la vitesse de pointe d’ailleurs.

On sait en revanche que la nouvelle Abarth disposera d’un rayon d’action inférieur à celui de la Fiat 500e (jusqu’à 320 km) à laquelle elle emprunte la batterie. Comme la Fiat 500e, elle sera capable de recharger rapidement. 35 minutes suffiront pour passer de 10 % à 80 % de la capacité de charge tandis qu’il sera possible de regagner 50 km d’autonomie en 5 minutes.
Un générateur de son et trois modes de conduite inédits
Le son du petit 4 cylindres 1.4 turbo cédera sa place à un concerto artificiel pour les plus nostalgiques. Une attention sur laquelle le constructeur ne pouvait faire l’impasse même s’il est regrettable que ce dispositif soit a priori proposé en option.


Trois modes de conduite à la philosophie bien différente sont au programme :
- Scorpion Track pour exploiter un maximum les performances de la voiture ;
- Scorpion Street pour optimiser le freinage régénératif ;
- Scorpion Turismo pour tirer le meilleur de l’autonomie, cette fonction limitant la puissance à 136 ch.




Tarifs et disponibilité
L’édition de lancement de cette Abarth 500e, baptisée Scorpionissima, est limitée à 1949 exemplaires, un chiffre évocateur de l’année de création d’Abarth. L’ouverture des commandes est prévue au mois de mars prochain mais les membres de la communauté Scorpionship peuvent d’ores et déjà réserver depuis le 22 novembre 2022. Les premières livraisons interviendront quant à elles en juin 2023. Côté tarif, la Scorpionissima s’affichera à 43 000 € pour le coupé et 46 000 € en version découvrable. Des versions plus radicales pourraient bien voir le jour par la suite car il se murmure qu’Abarth plancherait déjà sur des déclinaisons optimisées. Affaire à suivre.
En attendant son arrivée en concession, les plus impatients se consoleront avec le tumultueux clip promotionnel récemment mis en ligne par Abarth.
C’est la Vidéo de la semaine 48/2022