On ne présente plus la Clio Williams. Cette brillante bombinette a marqué son époque avec ses performances de haut vol et son look bien à elle, arborant fièrement le nom du patron de l’une des plus célèbres écuries de F1. Un véritable concentré de ce que Renault savait alors faire de mieux, de petites sportives efficaces et attachantes.
La Clio Williams est née de la nécessité pour Renault de disposer d’un modèle de série équipé d’un moteur de 2 litres de cylindrée pour engager la Clio en Groupe A au championnat du monde des rallyes. Qu’à cela ne tienne, la firme au losange est partie du moteur multisoupapes F7P de la Clio 16S lui même élaboré à partir du bloc 1,9 l en fonte des R9/R11 diesel. Vous avez dit pragmatisme ?
Celle qui avait déjà tout d’une grande avait désormais le (gros) bloc F7R qui lui manquait tout en conservant un poids sous la tonne (990 kg). Et les performances délivrées par cette petite Renault au cœur généreux se situaient évidemment au top de la catégorie avec ses 150 ch :
- 0 à 100 km/h en 7,8 s ;
- 400 m DA en 15,6 s ;
- 1000 m DA en 28,6 s ;
- 215 km/h en pointe.
Dans sa catégorie, seule une certaine Peugeot 309 GTI 16, forte de 160 ch, était capable de lui tenir tête à l’époque.
Initialement prévue en série limitée à 3800 exemplaires numérotés, la Clio Williams sera finalement vendue à 12 100 unités au total. Un succès que l’on doit probablement autant à ses prestations qu’à sa finition exclusive, caractérisée à l’extérieur par une teinte Bleu Sport (Bleu Méthyl sur phase 2) et de jolies jantes Speedline dorées. Son moteur sera par la suite utilisé sur la Megane Coupé 16V et le Spider, premier modèle de l’ère Renault Sport.
Retour sur la pub aux accents rallye de cette icône bien née, devenue l’une des youngtimers les plus convoitées de nos jours.
C’est la Vidéo de la semaine 42/2022